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14 février 2016

Carolina, « You are stronger with a group! »« En groupe, on est plus fort! »

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Buenos Aires- 19 august 2009

Your activity:
I am a member of a group who do interventions in public areas, some artistic manifestations, engaged in politics causes, to denonciate dictature, for example… And I am teacher in art.
How you came to that:
I studied Bellas Artes. And during my studies, I met some people. We began to form a group to have big activities in the street, on places in Buenos Aires.
Your success, Satisfactions
I love working with a group, because it’s strong to think in a collective way. It is a big learning to have a common work, it is more than the sum of individual thoughts.
You are stronger with a group!
Your obstacles, difficulties:
It’s more interesting than difficult.
Is it ok with your family, personnal life?
I have a husband and two 5years-old girls, and yes, it’s tiring, to be in some public areas at times you should be with family, but when you can do what is essential for you, you find a kind of equilibrum…
How do you see yourself in 5 years?
I don’t see myself much different. I hope not to be much different. Yes, I would like working less, and doing more what I really enjoy!
I don’t make any big project of change, because I am fine at the moment, I feel happy. I even don’t expect much change in my life !
If you had a message or a question to other active and creative women around the world…
Well, in Chile, New Zealand, I think it’s not very different from Argentina.
But I would like very much how women live in Japan, Cambodgia, where it is a very different way of life. What do they think, what do they like?
I know some activities like mine in Chile, Mexico, Brazil, France, Spain, but in some « more exotic » countries, I don’t know…
I would like to know about such projects, because through these artistic and political actions, we can learn about women’s, people’s problems, situations, histories… it’s very interesting.
I leave her, she’s going at the university, listening to a lesson of « political art in the 60’s ».
 

« En groupe, on est plus fort! » Buenos Aires- 19 août 2009

Ton activité:
Je suis membre d’un collectif d’artistes et nous faisons des interventions dans les lieux publics, des manifestations artistiques et engagées pour des causes politiques, pour dénoncer la dictature et ses acteurs entre autre… Et sinon, je donne des cours d’art.

Ton parcours :
J’ai étudié les Beaux Arts ; Et pendant mes études, j’ai rencontré des gens : on a commencé à former un collectif pour mener de grosses activités dans la rue, sur des places à Buenos Aires.

Tes succès, satisfactions :
J’adore travailler en groupe, parce que c’est fort de penser collectivement. On apprend beaucoup dans le travail collectif, c’est beaucoup plus que la somme des pensées individuelles. On est plus forts en groupe !
Tes obstacles, difficultés :
C’est plus intéressant que difficile.
Est-ce facile avec ta vie personnelle, familiale ?
J’ai un mari et deux filles de cinq ans. Et oui, c’est fatigant, d’être dans les lieux publics quand je devrais être avec ma famille. Mais quand on a la possibilité de faire ce qui est important pour nous, on trouve un certain équilibre…
Comment te vois-tu et tes projets dans cinq ans ?
Je ne me vois pas si différente, j’espère ne pas être trop différente ! Oui, j’aimerais travailler moins et faire plus ce qui me plait ! Mais je ne fais pas de grand projet de changement, parce que je suis bien en ce moment, je me sens heureuse. Donc je n’attends pas de grande transformation dans ma vie.
Un message ? Des questions aux autres femmes créatrices du monde ?
Quels sont les pays que tu vas visités, déjà ? Bon… au Chili, en Nouvelle Zélande, je pense que ce n’est pas très différent de l’Argentine. Mais je voudrais vraiment savoir comment les femmes vivent au Japon, au Cambodge, où le mode de vie est vraiment différent. Qu’est-ce qu’elles pensent ? Qu’est-ce qu’elles aiment ?
Je connais des projets comme les miens au Chili, au Mexique, au Brésil, en France, en Espagne, mais d’autres pays, plus « exotiques », je ne connais pas… J’aimerais bien connaître des initiatives comme les miennes, parce qu’avec ces actions politiques et artistiques, on peut apprendre sur les problèmes des femmes, des peuples, leur situation, leur histoire… c’est très intéressant.
Je la quitte, elle traverse la rue part pour se rendre à l’Université au cours d’Art politique dans les années 60.